Retour sur la participation de 2 étudiantes au 4L Trophy 2025

Vie étudiante
Découvrez l’interview croisée de Justine Pincemin et Carla Nurra, deux étudiantes en Master de droit qui ont participé au 4L Trophy 2025, avec le soutien financier de la Faculté de droit.

Pouvez-vous vous présenter ?

Carla : Je suis étudiante en Master 1 Droit de la propriété intellectuelle à la Faculté de droit de Grenoble. Mon projet est de passer l’examen d’entrée au CRFPA au mois de septembre prochain afin de devenir avocate.
Justine : Je suis en Master 1 Droit social. Je suis à la recherche d’une alternance dans une entreprise privée pour l’année prochaine. J’ai rencontré Carla sur les bancs de la Fac, en Licence 1.

Pourquoi vous êtes-vous lancées dans l’aventure 4L Trophy ?

Carla : C’est venu de moi. Pendant la Licence, je travaillais en pâtisserie et ma patronne, qui avait fait le 4L Trophy, m’en a parlé. Elle me voyait bien le faire. J’ai été convaincue en 3 minutes chrono ! Je me suis dit que c’était une expérience incroyable, avec la découverte de paysages splendides... J’ai alors cherché qui pouvait m’accompagner et j’ai pensé à Justine.
Justine : Je ne connaissais pas le 4L Trophy mais j’ai tout de suite dit oui ! Ça avait l’air sympa comme aventure et j’aimais le fait de monter un projet sur plus d’un an.

Comment vous êtes-vous préparées durant l’année, en parallèle de vos cours ?

Carla : Ça nous a demandé beaucoup de temps. On a géré la partie administrative au début. Il a fallu créer une association, ouvrir un compte en banque, tout budgétiser, monter le dossier de sponsoring, faire du démarchage... Pour nous aider, on était en contact avec d’anciens participants.
Justine : Pour moi, le démarchage c’était le plus dur. On a vraiment appris l’humilité en recevant 90% de refus !
Carla : Mais on a eu des discussions sympas avec certains sponsors. Ceux qui ont accepté de nous suivre étaient, en majorité, des petites entreprises. Nous avons eu une grande diversité de sponsors, dont la Faculté de droit.
Justine : Ensuite, il a fallu assurer le suivi du sponsoring, la rédaction des contrats, la publicité... On a appris à utiliser les réseaux sociaux pour faire de la communication, à devenir influenceuses !
Carla : Sinon on a trouvé la voiture assez rapidement, au mois de juin 2024. On l’a achetée à un équipage qui avait fait la course l’année d’avant et qui cherchait à la vendre.
Justine : Le 4L Trophy c’est aussi une course humanitaire. Pour cet aspect, on a contacté des écoles maternelles où on a sensibilisé les élèves à l’humanitaire. Les écoles ont organisé une collecte de dons qui a été un vrai succès. On a aussi eu des messages et des dessins d’enfants.

Comment avez-vous géré la partie mécanique ?

Carla : On a rencontré des soucis lorsqu’on a confié notre voiture pour faire les révisions. En novembre 2024, les problèmes mécaniques étaient tellement importants qu’on n’a pas eu d’autres choix que de nous y mettre nous-mêmes pour pouvoir prendre le départ.
Justine : On a appris beaucoup de choses en quelques semaines. Ça a été une surprise pour toutes les deux ! Quand on a démarré l’aventure, on se disait qu’on demanderait de l’aide pendant la course, si besoin, mais au final ce n’est pas possible de partir sans connaître la mécanique.

Comment s’est déroulée la course pour vous ?

Carla : On a finalement été prêtes juste à temps ! La voiture a démarré la veille du départ, à 22h... Puis on a pris la direction de Biarritz. La voiture allait bien, elle pointait à 120 km/h. On a fait une pause, sur une aire d’autoroute et, au moment de repartir, le passage de vitesse ne se faisait plus. Mais on a réglé le problème toutes les deux, comme des grandes ! On était fières de nous.
Justine : Le lendemain, on a eu de nouvelles galères... Un garagiste sur place nous a aidées et, malgré les doutes, on a poursuivi notre route en direction de l’Espagne.
Cala : On a quand même réussi à avancer mais on sentait que la voiture ralentissait... De nouveau, on a dû bricoler.
Justine : Au 3ème jour de course, la voiture s’est arrêtée. On a donc dû nous faire dépanner et rapatrier en France.

Que garderez-vous de cette aventure ?

Carla : Qu’on peut partir de rien, apprendre à se débrouiller, à rédiger des contrats, négocier des accords... On a relevé un sacré défi !
Justine : Oui, et on n’a pas abandonné pendant un an. Malgré les conditions dans lesquelles on a démarré la course, on a quand même fait 1500 bornes !
Carla : On a vécu une expérience incroyable. Malgré les problèmes, on a eu des fous rires et on s’est découvert des talents en mécanique !
Justine : Ce que je retiendrai, c’est la solidarité. On a toujours trouvé des personnes pour nous aider et on a rencontré des gens géniaux.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent participer au 4L Trophy ?

Justine : Il faut trouver un bon garage pour faire les révisions. Et puis s’intéresser à la mécanique et savoir faire la plupart des choses soi-même.
Carla : Il faut être motivé, ça demande beaucoup de travail et de préparation, mais ça vaut le coup. C’est unique comme expérience !

4L Trophy 2025
Publié le  6 juin 2025
Mis à jour le  6 juin 2025