Parcoursup : FAQ Licence droit parcours droit-langues
1. Questions générales sur la mention droit
Le choix des matières de spécialité a-t’il une importance ?
Non, aucune matière de spécialité enseignée au lycée n'est plus nécessaire qu'une autre pour entreprendre des études de droit. Il faut avoir un bon niveau dans toutes les matières du tronc commun ou celles choisies comme spécialité. Les enseignements de spécialité suivants peuvent vous permettre d’acquérir une bonne culture générale et historique ainsi que de bonnes compétences linguistiques : Histoire géographie, géopolitique et sciences politiques ; Humanités, littérature et philosophie ; Langues, littératures et cultures étrangères ; Littérature, langues et cultures de l'Antiquité ; Sciences économiques et sociales. Les matières scientifiques, comme les Mathématiques par exemple, vous permettront, quant à elles, de mieux appréhender la rigueur d’un raisonnement juridique.
Puis-je entreprendre des études de droit si je n’ai pas pris en option DGEMC ?
Oui, l’enseignement de DGEMC n’est pas essentiel pour pouvoir suivre une première année de licence de droit. En première année, il existe un cours d’Introduction au droit qui vous permettra d’acquérir tous les pré-requis nécessaires aux études de droit.
En revanche si votre projet d’orientation est suffisamment avancé, l’enseignement de DGEMC peut être utile et enrichissant.
En revanche si votre projet d’orientation est suffisamment avancé, l’enseignement de DGEMC peut être utile et enrichissant.
Y a-t-il une sélection en fin de L1 ?
Non, à la différence de la médecine qui a un cadre réglementaire à part, la première année d’études universitaires n’est pas sélective. Cependant, la réussite suppose bien sûr d’assimiler les connaissances (et d’atteindre 10 de moyenne). Environ 60% des étudiants qui viennent en cours et aux examens réussissent leur L1 chaque année.
Les étudiants sont-ils individuellement accompagnés ?
Non, l’enseignement supérieur suppose l’apprentissage de l’autonomie. Des parrains et des tuteurs sont mis en place pour les étudiants en difficulté, et les enseignants sont toujours à l’écoute. Cependant, il faut rapidement apprendre à travailler de manière autonome, et donc à s’imposer une discipline de travail exigeante.
Les études de droit sont-elles parmi les plus difficiles ?
Pas plus que l’ensemble des autres filières de l’enseignement supérieur ! La difficulté est de vérifier son intérêt pour une matière jamais étudiée auparavant. Ce qui compte, c’est le métier que vous voulez exercer : s’il suppose des études de droit, il faut se lancer ! Il y a un important travail de mémorisation mais qui doit s’accompagner d’un travail de compréhension. Le droit, ce n’est pas du « par-cœur ».
Quelle est la part du contrôle terminal / continu ?
Le contrôle terminal est majoritaire. Certaines matières ne sont qu’avec un contrôle terminal (le plus souvent un écrit) ; d’autres mélangent un contrôle continu (en TD : travaux dirigés) et un contrôle terminal (écrit). Globalement, le contrôle terminal représente +/- 80% de l’évaluation.
Y a-t-il un rattrapage pour les examens terminaux ?
Oui, c’est réglementaire. Tout étudiant peut le passer à la condition de ne pas avoir validé en session 1.
La présence en cours est-elle obligatoire ?
Oui, pour les travaux dirigés. Cependant les étudiants qui réussissent sont ceux qui viennent également aux cours magistraux.
Quelle quantité de travail est nécessaire ?
C’est difficile à dire car vous ne serez pas tous égaux quant à la capacité de compréhension et d’assimilation. Les cours (CM et TD) représentent environ 30h par semaine. La nécessité de travailler ses cours et de préparer ses séances de TD fait qu’il faut compter au moins autant de travail personnel le soir et les fins de semaine, donc vous aurez vite des semaines dans lesquelles vous passerez 70h sur vos études. Précisons que l’année est courte (septembre – avril pour les étudiants ne passant pas le rattrapage).
Quelles matières faut-il avoir appréciées au lycée pour faire du droit ?
Aucune réponse ne peut vraiment être donnée car vous n’avez jamais fait de droit… Mais, le droit suppose d’abord d’avoir de l’intérêt pour les questions économiques, sociales, historiques. Si vous avez pris en option la matière DGEMC, il faut en avoir apprécié le contenu bien que cela ne recouvre pas totalement le droit. Ensuite, il faut être à l’aise en Français : le droit suppose de lire et comprendre des textes, décisions, jugements et arrêts, et de beaucoup rédiger. Enfin, le raisonnement juridique suppose des logiques assez proches de celles dispensées dans les matières scientifiques.
Quelle différence entre la licence de droit et le BUT carrières juridiques ?
Le BUT est un diplôme sur 3 ans, qui débouche sur des professions intermédiaires. Le BUT propose certaines matières juridiques proposées en licence de droit mais d’autres sont remplacées par des formations de gestion ou bien encore d’informatique… C’est pour cette raison que l’obtention de ce diplôme ne permet pas d’accéder automatiquement de droit à une troisième année de licence. De même, une licence professionnelle ne permet pas d’accéder à un master. En conséquence, si vous ambitionnez d’exercer un métier dont le concours ou le niveau est bac +3 ou plus, il faut vous inscrire en licence générale.
Quelle différence entre les études de droit à la Faculté et l’Institut d’études politiques ?
Outre le fait que les modalités d’inscription sont différentes, le contenu de la formation n’est pas le même : vous étudiez le droit à la Faculté de droit, et la science politique en IEP. Certains débouchés sont cependant communs.
Les cours sont-ils dématérialisés ?
Non, aucun cours de première année de licence n’est dématérialisé. La Faculté de droit privilégie le face-à-face pédagogique, permettant un échange entre l’enseignant et l’étudiant en cours magistral (CM) et surtout en travaux dirigés (TD).
Quelle différence entre les parcours « droit », « droit-langues » et « droit économie gestion » ?
La licence mention « droit » comprend 3 parcours. Le parcours « droit » est une licence générale. Les 3 autres sont des doubles diplômations : deux diplômes sont acquis en 3 ans. Ils sont sélectifs et à capacité limitée. Voyez leurs fiches spécifiques.
Y a-t-il des passerelles en cours de licence avec d’autres disciplines ?
Non, ou du moins sont-elles marginales. La licence est une formation de 3 ans, ayant sa cohérence, et s’engager en L1 suppose une logique de formation jusqu’à la L3 au moins.
Y a-t-il des métiers accessibles avec une licence (sans master) ?
Oui, quelques-uns (voyez les fiches métiers), mais la plupart des professions réglementées (magistrats, avocats, notaires, fonction publique, etc.) et des recrutements en secteur privé se font avec une première année de master (bac +4) voire un master complet (bac+5). La sélection se fait actuellement en fin de L3 pour accéder en M1.
Pourrais-je faire du sport, étudier des langues étrangères ?
Oui, une langue est obligatoire (anglais juridique), et vous pouvez prendre du sport ou une LV2 en option ou en bonification.
Pourrais-je réaliser une année en échange (Erasmus) ?
Oui en troisième année de licence ou en première année de master.
Y a-t-il des cours le soir ou le samedi ?
Non, aucun cours après 20h ni le samedi.
Puis-je étaler mes études de licence sur plus de 3 ans ?
Le redoublement est de droit lorsque vous n’avez pas validé, et les matières validées sont conservées. En revanche, vous devez aller à tous les cours obligatoires sous peine d’être défaillant : les enseignements ne sont pas « à la carte ».
Où est située la Faculté de droit ?
Tous les cours sont dispensés sur le campus de Gières – St Martin d’Hères. Pour le site de Valence, les locaux sont à Latour-Maubourg.
Comment en savoir plus sur la licence de droit ?
Toutes les questions que vous vous posez sur le programme trouvent des réponses dans la plaquette de la formation, téléchargeable sur le site Internet de la Faculté de droit.
2. Questions spécifiques sur le parcours droit-langues
Quelle est la différence entre DAPI et JTA ?
Les étudiants inscrits en Licence Droit-Langues doivent choisir entre deux options : JTA (Juristes Trilingues d’Affaires) et DAPI (Droit, Administration et Politique Internationales). L’option JTA est davantage orientée vers le droit privé (la partie du droit qui régit les rapports des particuliers entre eux). L’option DAPI est, quant à elle, orientée vers le droit international (branche du droit qui s’intéresse aux relations entre les différents États ou leurs ressortissants) et européen (règles issues de l’Union européenne). Le choix entre ces deux options doit être fait lors de la constitution du dossier d’inscription.
Si je me suis inscrit à l’origine en DAPI ou en JTA et que je souhaite changer d’option, existe-t-il une passerelle ?
Oui, il est envisageable de passer de DAPI à JTA et inversement, sans enseignements complémentaires, sous réserve des places disponibles.
Quels sont les critères de sélection du parcours Droit-Langues ?
Les étudiants sont sélectionnés à la suite de l’examen d’un dossier comprenant les notes de 1ère et de Terminale, un CV et une lettre de motivation faisant état des perspectives professionnelles de l’étudiant, ainsi que de ses expériences. Un très bon niveau en langues est exigé.
La Licence en Droit que je vais obtenir sera-t-elle la même que si j'avais choisi le parcours « Droit » ?
Oui, le diplôme délivré est la Licence en Droit, diplôme d'État, et la Licence LEA en plus. Il s’agit d’une véritable double formation, aboutissant à l’obtention de deux diplômes.
Combien de langues seront étudiées ?
Il s’agit d’étudier deux langues étrangères : l’anglais (langue A) et l’une des sept langues suivantes : allemand, arabe, chinois, espagnol, italien, japonais, russe (langue B).
Faut-il avoir un niveau identique dans la langue A (anglais) et dans la langue B (allemand, arabe, chinois, espagnol, italien, japonais, russe) ?
En principe oui, le niveau des étudiants doit être similaire dans les deux langues A et B. Néanmoins, les étudiants peuvent choisir leur langue B soit avec un niveau avancé, soit avec un niveau débutant. Dans cette dernière hypothèse, l’obtention de la Licence se fera en quatre ans.
Le parcours Droit-Langues comporte-t-il un stage obligatoire ?
Oui, un stage professionnel d’au moins quatre semaines est obligatoire pour l’obtention du diplôme. Le stage doit être réalisé entre la L2 et la L3, à l’étranger, dans un pays dont la langue est étudiée.
Puis-je devenir avocat ou magistrat si je dispose d’une Licence Droit-Langues ?
Oui, la Licence Droit-Langues aboutit à la délivrance d’un diplôme qui est le même que pour le parcours « Droit » : la Licence en Droit, nécessaire pour devenir avocat ou magistrat.
Ai-je une chance d'être pris si je suis inscrit sur la liste complémentaire ?
Oui, en cas de désistement des étudiants classés sur la liste principale, selon votre rang sur la liste complémentaire.
Publié le 24 janvier 2018
Mis à jour le 10 janvier 2023
Mis à jour le 10 janvier 2023