Interview de la Première adjointe au maire de Valence
Découvrez l'interview de Madame Véronique Pugeat, Première adjointe au maire de Valence et membre du Conseil de Faculté
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre parcours ?
J’ai fait des études à l’IUT Tech de Co, puis j’ai été mère au foyer tout en menant une activité musicale avec un statut d’intermittent du spectacle. J’ai démarré dans la vie politique locale en 2001 et préparé, en 2009, un Master de Psychologie à Lyon 2 tout en poursuivant mon mandat électif.
Quel est votre lien avec l’enseignement supérieur dans vos fonctions de Première adjointe au maire et Vice-présidente du Département de la Drôme ?
La délégation qui m’a été confiée m’a permis de construire des liens avec l’enseignement supérieur, plus au niveau de ses ambitions et de son déploiement sur notre territoire. La relation s’étend au-delà puisqu’il s’agit aussi de servir les entreprises locales en proposant des formations en adéquation avec leur développement. L’objectif de proposer des formations supérieures est aussi d’offrir la possibilité d’étudier à toute une tranche de population qui ne le ferait pas sans la proximité qu’offre une université délocalisée.
Vous êtes membre du Conseil de Faculté : quels sont les enjeux à représenter la ville de Valence au sein de cette instance décisionnelle ?
Défendre un territoire sur lequel vivent des personnes dont les ressources sont modestes et qui ne poursuivraient pas au-delà du Bac s’il n’y avait cette possibilité. C’est aussi contribuer à la dynamique territoriale en permettant à la tranche d’âge 18-25 ans de rester dans la Drôme avec un niveau de formation de grande qualité pour pourvoir demain des emplois ici ou ailleurs avec la garantie d’un niveau similaire à celui qui est proposé dans de plus grands centres universitaires.
Vous êtes également impliquée dans la vie de la Faculté de droit en étant présente lors des cérémonies de remise des diplômes ou des événements organisés par ses associations étudiantes : pourquoi est-ce important pour vous ?
Faire valoir et reconnaitre le travail de tous, enseignants comme étudiants, est un plaisir et une fierté. C’est aussi faire rayonner la qualité de ce qui est déployé en termes de formation pour encourager les futurs étudiants.
La Faculté de droit forme près de 700 étudiants en droit, par an, à Valence : en quoi est-ce bénéfique pour le territoire et quels débouchés professionnels leur sont offerts sur le plan local ?
La bonne adéquation entre formations et dynamique locale est un préalable, mais aussi un enrichissement pour le développement de nos entreprises. Le droit est utile partout et plus nous attirerons de nouvelles entreprises plus le besoin se fera sentir d’avoir des services juridiques performants pour affronter les réalités de la vie entrepreneuriale et économique.
Notre Master Droit des collectivités territoriales est maintenant proposé en alternance : que pensez-vous du développement de cette modalité d’enseignement à la Faculté et quels bénéfices y voyez-vous pour les collectivités territoriales ?
Un besoin urgent pour faire face à une société de plus en plus procédurière et complexe.
Depuis de nombreuses années, le campus universitaire de Valence a à cœur de défendre son ancrage territorial : quel enjeu représente l’Université pour le territoire valentinois ?
Un enjeu de dynamique et de cohérence vis-à-vis de centres universitaires mieux identifiés et plus réputés du fait de leur implantation ancienne. Faire partie des villes universitaires permet de se qualifier différemment et d’être identifiée comme une ville plus dynamique.
Le Campus UGA Valence Drôme Ardèche s’est beaucoup développé ces dernières années. Il est devenu le 1er site universitaire délocalisé de France, notamment grâce à un fort soutien de la part des collectivités territoriales. Quels sont les projets de développement à venir pour le campus Valence Drôme Ardèche ?
En termes de formations, l’accent est mis sur l’amplification de formations en lien avec le nucléaire, la Drôme étant directement concernée par cette industrie présente sur le territoire. En termes d’accueil, un travail important est lancé pour permettre d’accroître les capacités de logement des étudiants et leur restauration, encore insuffisants au regard du nombre d’étudiants, boursiers particulièrement.
La RSE est un axe central du projet politique de l’UGA. L’un des leviers pour réduire son impact environnemental est de travailler sur les mobilités pendulaires des étudiants et personnels. Quelle est la politique de transports publics menée par la Ville de Valence et l’ensemble des collectivités territoriales dans ce sens ?
Il y a encore beaucoup de travail à réaliser sur ce point. Une ville moyenne ne dispose pas de structures aussi performantes que les grandes villes pour assurer les déplacements, et des améliorations sont en cours pour une desserte plus adaptée et des liaisons entre les sites universitaires. Des voies cyclables se développent beaucoup mais les largeurs de voies ne permettent pas toujours de garantir une sécurité parfaite, les axes de circulation étant souvent très contraints par des rues étroites. Cependant, des vélos sont mis à disposition des usagers pour leurs déplacements sur toute l’agglomération en complément des transports urbains.
Publié le 3 septembre 2025
Mis à jour le 4 septembre 2025
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